Le vendredi 14 juin 2024, EPIDOR a accompagné des classes de l’école primaire de Vayrac pour une animation nature le long de la couasne de Pontou, sur les communes de Floirac et Saint-Denis-les-Martel. EPIDOR porte sur ce tronçon de la rivière Dordogne un projet de restauration écologique dans le cadre du programme d’action du projet LIFE rivière Dordogne.

Photographie de la couasne de Pontou   © E_Motion_Prod

Qu’est-ce qu’une couasne, une gravière ou une ripisylve? D’où viennent les galets présents le long de la rivière? Quelles sont les espèces animales que l’on observe sur la rivière Dordogne?

La visite guidée du site de Pontou a permis de présenter aux enfants les grands principes du fonctionnement de la rivière et les liens étroits entre l’Homme et la Dordogne. Historiquement exploitée pour ses galets, ce tronçon de rivière porte encore les stigmates des activités d’extraction du siècle dernier. Les enfants ont été invités à observer, écouter et décrire cet espace alluvial qui verront évoluer à travers une prochaine visite durant le chantier de restauration écologique qui débutera avant la fin d’année.

Atelier lecture de paysage avec les élèves de l’école de Vayrac sur le site de Pontou   © EPIDOR

Le site de Pontou, situé sur les communes de Floirac et Saint-Denis-les-Martel, recense une couasne, un bras connecté à la rivière en période de crue et un espace rivulaire largement remanié par les anciennes activités d’extraction.

Jusqu’à la moitié du siècle dernier, la couasne de Pontou est le siège d’une grande diversité de milieux (bancs de galets, chenaux de crue et bras vifs), support d’une riche végétation: forêt alluviale, mégaphorbiaies et végétations amphibies dites pionnières. Suite aux activitées d’extraction et l’enfoncement progressif du fond du lit de la rivière, en l’espace d’une cinquantaine d’années, ces milieux ont progressivement été remplacés par des boisements à bois dur, constitués d’érable négundo (espèce envahissante). Sans intervention, aucune régénération spontanée n’est attendue et le milieu tend à continuer à se fermer et à s’homogénéiser.

Le projet réfléchi par le bureau d’étude BIOTEC vise en particulier à améliorer la connection du bras mort à la rivière et revégétaliser avec des essences arbustives indigènes pour concurrencer les espèces exotiques envahissantes.

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