Présentation du projet de restauration écologique du bras de la Croix-Bernède aux riverains

Présentation du projet de restauration écologique du bras de la Croix-Bernède aux riverains

Le mercredi 13 mars, EPIDOR avec le bureau d’étude BIOTEC, ont présenté aux riverains de la commune de Pessac-sur-Dordogne le projet de restauration écologique du bras de la Croix-Bernède.

EPIDOR est le maitre d’ouvrage de ces opérations qui sont visées à partir de septembre 2024, dans le cadre du programme d’action du projet LIFE rivière Dordogne.

Localisation du projet de restauration du bras de la Croix-Bernède © BIOTEC

Le site de la Croix-Bernède, situé sur la commune de Pessac-sur-Dordogne, est un des rare bras mort de la rivière Dordogne girondine. Il est situé sur un tronçon de rivière relativement peu mobile, avec une faible présence d’annexes hydrauliques (bras vifs, bras morts, prairies inondables…).

Jusqu’à la moitié du siècle dernier, le bras mort de la Croix-Bernède et la bande rivulaire jusqu’au lieu dit « le Sablat » sont le siège d’une diversité de végétations (saulaies, peupleraies) et d’une riche mosaïque d’habitats (mégaphorbiaies, surfaces de végétations amphibies dites pionnières). En l’espace d’une cinquantaine d’années, ces milieux ont progressivement été remplacés par des boisements à bois dur, constitués d’érable négundo et d’autres espèces exotiques envahissantes comme la renouée du japon en sous-bois. Sans intervention, aucune régénération spontanée n’est attendue et le milieu tend à continuer à se fermer et à s’homogénéiser.

Le projet réfléchi par le bureau d’étude BIOTEC vise en particulier à reconstituer des chenaux pour alimenter le bras existant et revégétaliser avec des essences arbustives indigènes pour concurrencer les espèces exotiques envahissantes.

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Présentation du projet de restauration écologique du bras mort de Pontou

Présentation du projet de restauration écologique du bras mort de Pontou

Le mercredi 13 mars, EPIDOR avec le bureau d’étude BIOTEC, ont présenté aux riverains des communes de Floirac et Saint-Denis-les-Martel le projet de restauration écologique du bras mort de Pontou.

EPIDOR est le maitre d’ouvrage de ces opérations qui sont visées à partir de août-septembre 2024, dans le cadre du programme d’action du projet LIFE rivière Dordogne.

Présentation du projet de restauration de la couasne de Pontou aux élus, partenaires et riverains  © EPIDOR

Le site de Pontou, situé sur les communes de Floirac et Saint-Denis-les-Martel, recense une couasne, un bras connecté à la rivière en période de crue et un espace rivulaire largement remanié par les anciennes activitées d’extraction.

Jusqu’à la moitié du siècle dernier, la couasne de Pontou est le siège d’une grande diversité de milieux (bancs de galets, chenaux de crue et bras vifs), support d’une riche végétation: forêt alluviale, mégaphorbiaies et végétations amphibies dites pionnières. Suite aux activitées d’extraction et l’enfoncement progressif du fond du lit de la rivière, en l’espace d’une cinquantaine d’années, ces milieux ont progressivement été remplacés par des boisements à bois dur, constitués d’érable négundo. Sans intervention, aucune régénération spontanée n’est attendue et le milieu tend à continuer à se fermer et à s’homogénéiser.

Le projet réfléchi par le bureau d’étude BIOTEC vise en particulier à améliorer la connection du bras mort à la rivière et revégétaliser avec des essences arbustives indigènes pour concurrencer les espèces exotiques envahissantes.

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Planning des chantiers de restauration 2022 du programme LIFE rivière Dordogne

Planning des chantiers de restauration 2022 du programme LIFE rivière Dordogne

En 2022, trois chantiers de restauration écologiques sont programmés dans le cadre du projet LIFE rivière Dordogne.

Pour rappel, le projet LIFE rivière Dordogne comporte 30 chantiers de restauration (14 frayères, 10 annexes fluviales, 2 espaces rivulaires et 4 anciennes gravières en lit majeur), qui seront réalisés sur une durée de 6 ans avec un budget global de 8,8 M €. Les méthodes de restauration employées sont principalement des travaux de reconfiguration topographique par déblais/remblais et des opérations de recharge par injections ciblées de granulats dans le lit mineur.

Site de la couasne de Borgne de la Dame, Saint-Julien-de-Lampon (24), © Emotion Prod

Cette année, 2 annexes fluviales et 1 ancienne gravière sont visées par le programme pour des chantiers qui débuterons en aout-septembre prochain :

  • Le site de l’ancienne gravière de Gaule, avec la maitrise d’ouvrage d’EPIDOR, sur les communes de Veyrignac et Carsac-Aillac (24). Ce site d’une surface de 13 ha, comporte des parcelles qui sont en cours d’acquisition par la communauté de commune du pays de Fénelon (CCPF). Les travaux prévoient la réhabilitation d’une zone humide de 10 000 m², la création d’un bras vif et le comblement de bassins d’extraction.
  • La couasne de Borgne de la Dame (3,5 ha) à Saint-Julien-de-Lampon (24) avec la maitrise d’ouvrage d’EPIDOR. Le chantier de restauration vise la réhabilitation d’une zone humide de 3058 m², support d’une végétation semi-aquatique, et l’ouverture de l’entrée de la couasne qui est en cours de fermeture.
  • La couasne de Boutière (2,5 ha) à Creysse (46), avec la maitrise d’ouvrage du syndicat mixte Dordogne moyenne Cère aval (SMDMCA). Réhabilitation d’une zone humide de 1620 m², support d’une végétation semi-aquatique, et ouverture de l’entrée de la couasne.

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La restauration de la couasne des Carretiers, sur les bords de la Dordogne girondine

La restauration de la couasne des Carretiers, sur les bords de la Dordogne girondine

Le 4 février les élus du comité syndical d’EPIDOR ont inauguré le premier chantier réalisé dans le cadre du programme Life rivière Dordogne

 

Pour mieux réagir aux effets du changement climatique, les rivières et les milieux aquatiques doivent être « en bonne santé ». C’est l’objectif d’EPIDOR qui a réuni son comité syndical à Sainte-Foy-la-Grande, sur les rives de la Dordogne, en Gironde, vendredi 4 février 2022. « Depuis près de trente ans, nous travaillons au développement harmonieux du bassin de la Dordogne, au bénéfice de la biodiversité et des hommes qui vivent et travaillent sur nos territoires » a déclaré Germinal PEIRO, président d’EPIDOR et président du Conseil départemental de la Dordogne, en ouvrant cette réunion.

 

Des sources de la Dordogne, dans le Puy-de-Dôme, à Sainte-Foy la-Grande, en Gironde, EPIDOR développe des projets qui croisent les enjeux de l’eau et du développement durable. C’est le cas avec la restauration du bras mort des Carretiers, situé sur la rive gauche de la Dordogne, sur la commune de Saint-Avit-Saint-Nazaire.

Les élus membres d’EPIDOR en visite sur le site restauré du bras mort des Carretiers, commune de Saint-Avit-Saint-Nazaire, Gironde – 4 février 2022. De gauche à droite : Nicolas Ilbert, Directeur régional de la délégation Atlantique-Dordogne Agence de l’eau Adour-Garonne ; Christophe Ladurelle, Direction de la Valorisation des Ressources et Territoires du Conseil départemental de la Gironde ; Roland Thieleke, Directeur d’EPIDOR ; Catherine Marlas, Vice-Présidente d’EPIDOR, Conseillère départemental du canton des Marches du Sud Quercy et Présidente du PNR Causses du Quercy (Lot) ; Olivier Guerri, adjoint au directeur et responsable du pôle études et expertises à EPIDOR ; Laurent Fritsch, Maire de Saint-Avit-Saint-Nazaire (Gironde) ; Laurent Decaux, Directeur régional de la SHEM ; Germinal Peiro, Président du Conseil départemental de la Dordogne et Président d’EPIDOR ; Christelle Guionie, Conseillère départemental du canton du Réolais et des bastide (Gironde) ; Bernard Reynal, Vice-Président de l’association des maires de la Corrèze et maire d’Astaillac ; Stéphane Dobbels, Conseiller départemental du canton de Trélissac (Dordogne) ; Gaëligue JOS, Conseillère départemental du canton de Martel (Lot) ; Frédéric Moinot, responsable du pôle espaces et territoires à EPIDOR ; Régis Villepontoux, Conseiller départemental du canton de Souillac (Lot) ;
Amélie Bresson, chargée de mission PTGE du bassin de l’Isle ; Violaine Delpech-Fraysse, Conseillère départementale du canton de Souillac (Lot) © EPIDOR

D’importants travaux de restauration réalisés par EPIDOR entre septembre 2021 et décembre 2021 ont permis de reconnecter un bras de la Dordogne de deux hectares de superficie et de restaurer un espace de zones humides de quatre hectares. Des travaux de plantation seront effectués au printemps 2022 afin de parfaire ce chantier. Ce site représente, aujourd’hui, le plus grand bras mort fonctionnel dans ce secteur. Le bras des Carretiers fera l’objet de suivis menés avec la fédération de pêche de la Gironde, principalement vis-à-vis de la qualité de la fraie piscicole. Les espèces et les habitats naturels qui pourront se développer seront suivis sur une période de cinq ans.

 

 

« Le programme LIFE rivière Dordogne, mené par EPIDOR, est un sacré coup de pouce pour la rivière Dordogne » a déclaré M. Laurent FRITSCH, maire de Saint Avit Saint Nazaire. Mme Christelle GUIONIE, maire de Sainte-Foy-la-Grande, mesure l’intérêt potentiel de tels chantiers pour renforcer la qualité de vie et l’attractivité des communes riveraines de la Dordogne. A peine les travaux achevés, les habitant de ces communes ont déjà manifesté leur grande satisfaction. Le bras était à sec depuis des années. Aujourd’hui, il va constituer une zone humide intéressante pour la biodiversité et le paysages.

Près d’une trentaine d’opérations de restauration de bras morts, de frayères de poissons migrateurs, de berges enrochées et d’anciennes gravières sont programmées dans le cadre du programme LIFE Rivière Dordogne, pour un montant de près de 9 millions d’Euros d’ici 2026, avec le soutien de l’Europe et de l’Agence de l’eau Adour Garonne

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