Troisième animation nature sur le site de Maison-Neuve avec le centre de loisirs de Cadouin

Troisième animation nature sur le site de Maison-Neuve avec le centre de loisirs de Cadouin

Le mercredi 25 septembre 2024, EPIDOR et le centre de loisirs de Cadouin de la Communauté des Communes Bastides Dordogne-Périgord ont organisé une troisième animation sur le site de l’ancienne gravière de Maison-Neuve. Situé sur les communes de Saint-Chamassy et du Buisson-de-Cadouin, ce site est en cours de travaux de restauration écologique.

Cette plaine étant actuellement cloisonnée et déconnectée de la Dordogne, le projet de restauration vise une reconquête de la rivière sur la plaine alluviale, et la restauration d’habitats d’intérêts communautaires.

Jeu de l’escape game « A contre courant » réalisé dans le cadre de l’animation de la Réserve de Biosphère du Bassin de la rivière Dordogne  © Mathieu Bourgarel

La Réserve de biosphère du bassin de la rivière Dordogne a été sélectionnée par le comité français des réserves de biosphère (MAB-France) pour faire partie des territoires test pour le développement d’une série d’escape game en extérieur nommé « Destination biosphère ». Le projet « Destination Biosphère » développe une collection d’itinéraires pour intéresser le grand public, et en particulier les jeunes générations à l’environnement et au développement durable. Le jeu « A contre-courant », est un escape game aquatique sur la rivière Dordogne pour découvrir les milieux aquatiques de la rivière Dordogne et les espèces associées.

Les enfants du centre de loisirs de Cadouin ont découvert ce jeu le long de la rivière sur le site de Maison-Neuve. A travers 7 énigmes, cet escape game fait appel au sens de l’observation et aux connaissances des enfants pour identifier des espèces d’animaux et de végétaux typiques de la rivière Dordogne.

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Evaluer l’état des habitats naturels des berges de la rivière Dordogne

Evaluer l’état des habitats naturels des berges de la rivière Dordogne

Mégaphorbiaies, gazons amphibies, végétation de grève : qu’elles sont ces communautés végétales qui peuplent nos rivières et leurs berges ? C’était l’objet de la Journée technique de bassin organisée par Epidor sur les habitats alluviaux le jeudi 12 septembre à Veyrignac en Dordogne.

Ces journées techniques de bassin, ou JTB, sont des journées de formation thématisées organisées par Epidor tous les ans à destination des techniciens de rivière et des gestionnaires de cours d’eau du bassin de la Dordogne.

Les participants de la JTB 2024 sur le site de Gaule, commune de Veyrignac © EPIDOR

Pourquoi le thème des habitats alluviaux de la Dordogne pour l’année 2024 ?

Le programme Life rivière Dordogne, coordonné par Epidor avec le soutien financier de l’Union européenne et de l’AEAG, porte une trentaine d’actions pour améliorer la qualité des milieux alluviaux de la rivière Dordogne. Parmi ces actions, une étude vise à mieux comprendre les 5 habitats alluviaux d’intérêt communautaire (HIC), aux codes UE 3270, 6430, 91E0* et 91F0, ciblés par le programme Life et comment mieux les préserver.

Un travail réalisé par des naturalistes puis les Conservatoires Botaniques Nationaux (CBNx) du bassin a permis d’élaborer une méthode commune pour mieux identifier et évaluer l’état de santé de ces 5 HIC. Les caractéristiques de ces milieux naturels sont dépendant du contexte biogéographique du bassin de la Dordogne. L’élaboration par les CBNx d’un référentiel écologique de l’état de conservation de ces habitats permettra d’alimenter les outils de suivi des milieux naturels restaurés et sera transposable à d’autres cours d’eau du sud-ouest.

Présentation en salle des retours d’expérience du projet LIFE et du travail réalisé par les CBN © EPIDOR

Grille dévalusation des HIC © EPIDOR

Une journée pour se former à la détermination et à l’évaluation de ces habitats alluviaux

Après une présentation théorique en salle de l’étude sur les milieux alluviaux ciblés de ce programme et la présentation de l’outil d’évaluation de ces milieux, les participants sont allés tester sur le terrain la grille d’évaluation. Les botanistes des CBNx ont présenté les outils pour reconnaitre les familles de communautés végétales et, grâce à la grille d’évaluation, les méthodes pour définir l’état de conservation.

Le site test de Gaule: première gravière restaurée dans le cadre du projet LIFE

Restauré en 2022 et 2023, le site de Gaule est la première des quatre gravières restaurées par le programme LIFE. Situé sur les communes de Veyrignac et Carsac-Aillac, cet espace alluvial a longtemps été remanié par les activités d’extraction et a perdu les capacités à accueillir les milieux naturels typiques de la rivière Dordogne. Les travaux menés dès l’été 2022 ont permis d’aménager des bras (bras vif et chenal de crue), des hauts fonds le long de la couasne et des milieux de transition, en cohérence avec les processus et les trajectoires naturelles de la rivière, pour relancer une dynamique naturelles capable de maintenir des habitats alluviaux diversifiés sans besoin d’entretien lourds.

Les premiers suivis écologiques menés témoignent d’une reprise spontanée et globale des communautés arbustives et herbacés alluviales. La grille d’évaluation des CBN viendront compléter un dispositif de suivi de différentes Unités Mixtes de Recherche (BIOGECO, DECOD…) pour améliorer la connaissance sur les trajectoires de croissance des communautés végétales.

Présentation des travaux réalisés sur le site de Gaule  © EPIDOR

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Visite guidée du bras mort de la Croix-Bernède en présence d’enfants du centre de loisirs de Rauzan

Le mercredi 11 septembre 2024, en partenariat avec la communauté des communes Castillon-Pujols, EPIDOR a accompagné des enfants du centre de loisirs de Rauzan pour une animation nature le long du bras mort de la Croix-bernède, sur la commune de Pessac-sur-Dordogne. EPIDOR porte sur ce tronçon de la rivière Dordogne un projet de restauration écologique dans le cadre du programme d’action du projet LIFE rivière Dordogne.

Photographie du bras mort de la Croix-Bernède  © EPIDOR

Qu’est-ce qu’un bras mort ou une ripisylve? D’où viennent les galets présents le long de la rivière? Quelles sont les espèces animales que l’on observe sur la rivière Dordogne?

La visite guidée du site de la Croix-Bernède a permis de présenter aux enfants les grands principes du fonctionnement de la rivière et les liens étroits entre l’Homme et la Dordogne. Les enfants ont été invités à observer, écouter et décrire cet espace alluvial qui verront évoluer à travers une prochaine visite durant laquelle ils pourront participer au chantier de restauration écologique de cette annexe alluviale.

Présentation du projet de restauration du bras mort de la Croix-Bernède aux enfants du centre de loisirs de Rauzan  © EPIDOR

Le site de la Croix-Bernède recense un bras mort, un bras et un espace rivulaire largement gagné par des espèces exotiques envahissantes.

Jusqu’à la moitié du siècle dernier, ce site est parcouru par plusieurs bras de rivière et est le siège d’une grande diversité de milieux, support d’une riche végétation: forêt alluviale, mégaphorbiaies et végétations amphibies dites pionnières. Suite à l’avénement des grands barrages, des activitées d’extraction et l’enfoncement progressif du fond du lit de la rivière, en l’espace d’une cinquantaine d’années, ces milieux ont progressivement été remplacés par des boisements à bois dur, constitués d’érable négundo et d’autres espèces envahissantes. Sans intervention, aucune régénération spontanée n’est attendue et le milieu tend à continuer à se fermer et à s’homogénéiser.

Le projet réfléchi par le bureau d’étude BIOTEC vise à restaurer des bras, diversifier les formes pour accueillir une plus grande diversité de milieux naturels et revégétaliser avec des essences arbustives indigènes pour concurrencer les espèces exotiques envahissantes.

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Visite guidée du bras mort de Pontou en présence de l’école primaire de Vayrac

Visite guidée du bras mort de Pontou en présence de l’école primaire de Vayrac

Le vendredi 14 juin 2024, EPIDOR a accompagné des classes de l’école primaire de Vayrac pour une animation nature le long de la couasne de Pontou, sur les communes de Floirac et Saint-Denis-les-Martel. EPIDOR porte sur ce tronçon de la rivière Dordogne un projet de restauration écologique dans le cadre du programme d’action du projet LIFE rivière Dordogne.

Photographie de la couasne de Pontou   © E_Motion_Prod

Qu’est-ce qu’une couasne, une gravière ou une ripisylve? D’où viennent les galets présents le long de la rivière? Quelles sont les espèces animales que l’on observe sur la rivière Dordogne?

La visite guidée du site de Pontou a permis de présenter aux enfants les grands principes du fonctionnement de la rivière et les liens étroits entre l’Homme et la Dordogne. Historiquement exploitée pour ses galets, ce tronçon de rivière porte encore les stigmates des activités d’extraction du siècle dernier. Les enfants ont été invités à observer, écouter et décrire cet espace alluvial qui verront évoluer à travers une prochaine visite durant le chantier de restauration écologique qui débutera avant la fin d’année.

Atelier lecture de paysage avec les élèves de l’école de Vayrac sur le site de Pontou   © EPIDOR

Le site de Pontou, situé sur les communes de Floirac et Saint-Denis-les-Martel, recense une couasne, un bras connecté à la rivière en période de crue et un espace rivulaire largement remanié par les anciennes activités d’extraction.

Jusqu’à la moitié du siècle dernier, la couasne de Pontou est le siège d’une grande diversité de milieux (bancs de galets, chenaux de crue et bras vifs), support d’une riche végétation: forêt alluviale, mégaphorbiaies et végétations amphibies dites pionnières. Suite aux activitées d’extraction et l’enfoncement progressif du fond du lit de la rivière, en l’espace d’une cinquantaine d’années, ces milieux ont progressivement été remplacés par des boisements à bois dur, constitués d’érable négundo (espèce envahissante). Sans intervention, aucune régénération spontanée n’est attendue et le milieu tend à continuer à se fermer et à s’homogénéiser.

Le projet réfléchi par le bureau d’étude BIOTEC vise en particulier à améliorer la connection du bras mort à la rivière et revégétaliser avec des essences arbustives indigènes pour concurrencer les espèces exotiques envahissantes.

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Présentation du projet de restauration écologique du bras de la Croix-Bernède aux riverains

Présentation du projet de restauration écologique du bras de la Croix-Bernède aux riverains

Le mercredi 13 mars, EPIDOR avec le bureau d’étude BIOTEC, ont présenté aux riverains de la commune de Pessac-sur-Dordogne le projet de restauration écologique du bras de la Croix-Bernède.

EPIDOR est le maitre d’ouvrage de ces opérations qui sont visées à partir de septembre 2024, dans le cadre du programme d’action du projet LIFE rivière Dordogne.

Localisation du projet de restauration du bras de la Croix-Bernède © BIOTEC

Le site de la Croix-Bernède, situé sur la commune de Pessac-sur-Dordogne, est un des rare bras mort de la rivière Dordogne girondine. Il est situé sur un tronçon de rivière relativement peu mobile, avec une faible présence d’annexes hydrauliques (bras vifs, bras morts, prairies inondables…).

Jusqu’à la moitié du siècle dernier, le bras mort de la Croix-Bernède et la bande rivulaire jusqu’au lieu dit « le Sablat » sont le siège d’une diversité de végétations (saulaies, peupleraies) et d’une riche mosaïque d’habitats (mégaphorbiaies, surfaces de végétations amphibies dites pionnières). En l’espace d’une cinquantaine d’années, ces milieux ont progressivement été remplacés par des boisements à bois dur, constitués d’érable négundo et d’autres espèces exotiques envahissantes comme la renouée du japon en sous-bois. Sans intervention, aucune régénération spontanée n’est attendue et le milieu tend à continuer à se fermer et à s’homogénéiser.

Le projet réfléchi par le bureau d’étude BIOTEC vise en particulier à reconstituer des chenaux pour alimenter le bras existant et revégétaliser avec des essences arbustives indigènes pour concurrencer les espèces exotiques envahissantes.

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Présentation du projet de restauration écologique du bras mort de Pontou

Présentation du projet de restauration écologique du bras mort de Pontou

Le mercredi 13 mars, EPIDOR avec le bureau d’étude BIOTEC, ont présenté aux riverains des communes de Floirac et Saint-Denis-les-Martel le projet de restauration écologique du bras mort de Pontou.

EPIDOR est le maitre d’ouvrage de ces opérations qui sont visées à partir de août-septembre 2024, dans le cadre du programme d’action du projet LIFE rivière Dordogne.

Présentation du projet de restauration de la couasne de Pontou aux élus, partenaires et riverains  © EPIDOR

Le site de Pontou, situé sur les communes de Floirac et Saint-Denis-les-Martel, recense une couasne, un bras connecté à la rivière en période de crue et un espace rivulaire largement remanié par les anciennes activitées d’extraction.

Jusqu’à la moitié du siècle dernier, la couasne de Pontou est le siège d’une grande diversité de milieux (bancs de galets, chenaux de crue et bras vifs), support d’une riche végétation: forêt alluviale, mégaphorbiaies et végétations amphibies dites pionnières. Suite aux activitées d’extraction et l’enfoncement progressif du fond du lit de la rivière, en l’espace d’une cinquantaine d’années, ces milieux ont progressivement été remplacés par des boisements à bois dur, constitués d’érable négundo. Sans intervention, aucune régénération spontanée n’est attendue et le milieu tend à continuer à se fermer et à s’homogénéiser.

Le projet réfléchi par le bureau d’étude BIOTEC vise en particulier à améliorer la connection du bras mort à la rivière et revégétaliser avec des essences arbustives indigènes pour concurrencer les espèces exotiques envahissantes.

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