Les travaux de désenrochement de berges du projet LIFE rivière Dordogne

Entre septembre 2023 et décembre 2024, les berges de la rivière Dordogne à Sous-castel (commune de Floirac – 46) et Blanzaguet (commune de Pinsac – 46) ont été renaturées dans le cadre du programme LIFE rivière Dordogne coordonné par EPIDOR, l’établissement public territorial du bassin de la Dordogne. Ces travaux de désenrochement réalisés sous la maitrise d’ouvrage du Syndicat Mixte Dordogne Moyenne Cère Aval (SMDMCA) permettent à la rivière de retrouver localement sa dynamique, favorable au maintien d’une riche biodiversité aquatique et rivulaire.

Depuis les sommets des montagnes jusqu’à la mer, l’eau des rivières s’écoule sous l’effet de l’énergie que lui procure la pente. Naturellement, cette énergie se dissipe par frottement sur les berges et sur le fond du lit. Ainsi la Dordogne creuse et déplace les matériaux qui constituent son lit pour les redéposer plus loin. Ces phénomènes qui modifient les formes de la rivière sont à l’origine de la formation des méandres.

Cette dynamique fluviale est un moteur important de la biodiversité des rivières, car beaucoup d’espèces dépendent des habitats très particuliers que représentent par exemple les berges érodées ou les bancs de sables et de galets.

Ces mouvements de la rivière peuvent aussi représenter un problème pour les riverains qui voient une menace dans l’érosion de leurs terrains, surtout si ceux-ci sont porteurs d’enjeux économiques. Ainsi de nombreux ouvrages de protection, en grande partie dasn le département lotois, ont été mis en place pour stabiliser les berges de la Dordogne. Construits à base d’enrochements, ils ne permettent plus à la rivière de dissiper son énergie latéralement. Inévitablement, c’est alors sur le fond du lit que le travail d’érosion se produit. Le lit des tronçons de rivière enrochés tend ainsi à s’encaisser. Les bras secondaires et les bras morts qui pouvaient exister se déconnectent pour ne laisser subsister qu’un chenal unique. En conséquence, le tracé de la rivière se simplifie, les formes et les habitats s’homogénéisent et la biodiversité diminue.

Le projet LIFE rivière Dordogne, sélectionné par l’Union Européenne en 2020, vise ainsi à conserver et restaurer des milieux naturels rares et menacés de la rivière.

Le programme LIFE Rivière Dordogne, piloté par l’établissement public territorial du bassin de la Dordogne EPIDOR, a pour objectifs la conservation et la restauration de milieux naturels rares et menacés riverains du cours d’eau. Trente chantiers de restauration écologique de milieux naturels sont programmés sur 280 km de rivière, entre les communes d’Argentat-sut-Dordogne en Corrèze et Sainte-Terre en Gironde. Ce programme est principalement financé par des fonds de la commission européenne et de l’Agence de l’eau Adour Garonne.

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La Fondation du Patrimoine soutient la renaturation de l’ancienne gravière de Maison-Neuve

La Fondation du Patrimoine soutient la renaturation de l’ancienne gravière de Maison-Neuve

L’ancienne gravière de Maison-Neuve située sur les communes de Saint-Chamassy et du Buisson-de-Cadouin en Dordogne, vient d’obtenir un soutien de la Fondation du Patrimoine à hauteur de 60 000 €. Une aide qui finance les travaux et la valorisation de ce site auprès du grand public, notamment par la création d’un belvédère et d’un affût d’observation.

Lauréate dans la catégorie « Nature aménagée et biodiversité », l’ancienne gravière de Maison-Neuve constitue un site emblématique du programme LIFE rivière Dordogne qui ambitionne de restaurer des milieux alluviaux de la Dordogne sur 280 km de rivière, tout en soutenant le maintien d’activités humaines (baignade, agriculture, eau potable, etc.). Ce site privé a fait l’objet d’une acquisition foncière par EPIDOR afin d’être renaturé dans son intégralité. Les travaux ont consisté à reconnecter un bras mort à la rivière Dordogne, abaisser les berges pour permettre le débordement des eaux en cas de crue, combler un ancien bassin d’extraction et permettre le retour d’une végétation typique des bords de rivière (saules blancs, peupliers noirs, frênes). Cette restauration concilie le maintien d’une activité agricole dans la plaine alluviale sous forme de prairie à fauche tardive.

L’aide accordée par la Fondation du Patrimoine, d’un montant de 60 000 €, soutient une partie des travaux réalisés et servira à la réalisation d’équipements pédagogiques permettant la découverte du site par le grand public, via notamment la création d’un belvédère et d’une zone d’observation de la biodiversité.

Nouveau logo de la Fondation du Patrimoine © La Fondation du Patrimoine

Dès sa création, en 1996, la Fondation du patrimoine a reçu pour mission de préserver le patrimoine naturel français que constituent la biodiversité, les paysages et les terroirs. En 2009, le programme « Patrimoine naturel et Biodiversité » est créé pour soutenir des projets luttant contre l’érosion de la biodiversité et le changement climatique.

Ce sont plus de 380 projets qui ont été soutenus jusqu’alors, avec 20 nouveaux lauréats désignés en 2024 situés dans 13 régions de France et se partageant une enveloppe globale d’1 million d’euros.
Le programme « Patrimoine naturel et Biodiversité » porte à la fois sur des projets d’éco-restauration de patrimoine bâti et de sauvegarde d’espaces naturels fragiles, réservoirs de biodiversité.

Trois grandes catégories de projets peuvent être accompagnés :

  • Bâti, éco-restauration & biodiversité : restaurer le bâti, en utilisant des matériaux locaux et respectueux de l’environnement, en prenant en compte la biodiversité du bâti, et en favorisant la sobriété énergétique de l’édifice.
  • Nature aménagée & biodiversité : protéger la faune et la flore autour du bâti, restaurer et valoriser les parcs, jardins, renaturer et désimperméabiliser les sols.
  • Espaces naturels, littoraux & biodiversité : préserver les paysages, les espaces naturels et les habitats d’espèces rares ou menacées, végétales ou animales.

Gérard Biraud, Délégué Sud-Ouest de la Fondation du Patrimoine, lors de l’inauguration du soutien de la Fondation du Patrimoine au chantier de l’ancienne gravière de Maison-Neuve, sur les communes de Dordogne de Saint-Chamassy et du Buisson-de-Cadouin, le 22 janvier 2025.
Crédits © EPIDOR

Travaux de renaturation de l’ancienne gravière de Maison-Neuve en septembre 2024 © EPIDOR

Sur la plaine alluviale de Maison-Neuve, pendant près de deux siècles, différentes phases d’exploitation et d’aménagement ont progressivement réduit les espaces où la flore et la faune caractéristiques des milieux alluviaux pouvaient se développer. Autrefois fréquemment visitée par les eaux, la plaine a été remodelée, devenant un espace très homogène d’un point de vue écologique et peu connecté avec la rivière.

Des travaux importants ont été réalisés dans le cadre du programme LIFE rivière Dordogne, coordonné par EPIDOR, pour restaurer 22 ha de milieux alluviaux.

Ces travaux ont consisté à :

  • Contenir avant les travaux les espèces végétales exotiques recensées sur le site : l’Érable negundo et la Jussie aquatique;
  • Réaliser des terrassements en déblai sur les terrains proches de la rivière pour environ 50 000 m³ afin de permettre une inondation plus fréquente;
  • Reprofiler les berges avec des pentes et des expositions diversifiées, respectant des formes naturelles ;
  • Combler un ancien bassin d’extraction;
  • Agrandir le bras mort existant sur 300 m de long;
  • Réinjecter des sédiments issus des décaissements dans le lit de la rivière, soit environ 30 000 m³ de graviers positionnés dans les zones d’eaux courantes pour réalimenter des sites de ponte des poissons;
  • Maintenir des essences d’arbres patrimoniaux (peupliers noirs, ormes, saules blancs, frênes).

Suivi scientifique des habitats naturels restaurés  © EPIDOR

Une fois renaturée, l’ancienne gravière de Maison-Neuve devrait accueillir un plus grand nombre et une plus grande diversité d’espèces animales et végétales.
Des inventaires naturalistes effectués avant travaux ont permis de dénombrer 19 espèces dites d’intérêt communautaire, c’est-à-dire menacées à l’échelle européenne.

Après les travaux, il est attendu d’observer sur le site :

  • 10 habitats d’intérêt communautaire européen,
  • 300 espèces de plantes dont 26 d’intérêt patrimonial, dont 5 protégées et 3 menacée,
  • 71 espèces animales dont 8 d’intérêt patrimonial : la Loutre d’Europe, le Héron cendré, l’Aigrette garzette, le Grand cormoran, le Grèbe castagneux, le Petit Gravelot, le Martin pêcheur et l’Hirondelle des rivages.

Parmi les autres espèces animales, citons :

  • 18 espèces de poissons dont 3 d’intérêt patrimonial : le Brochet, l’Anguille, la Bouvière, le Toxostome, La Lamproie marine et la Grande Alose
  • 15 espèces de papillons dont 1 espèce d’intérêt patrimonial : l’Écaille chinée, le Cuivré des marais, le Damier de la Succise
  • 17 espèces de libellules dont 4 espèces d’intérêt patrimonial : l’Œdipode aigue-marine, l’Anax napolitai, le Gomphe de Graslin, la Cordulie à corps fin.

    Bras et habitats naturels restaurés de la rivière Dordogne dans le cadre du programme LIFE  © EPIDOR

    Des bénéfices pour le milieu sont également attendus. Il s’agit notamment d’améliorer la qualité des espaces naturels. La reconnexion avec la Dordogne d’une zone humide présente sur le site permettra de la rendre plus fonctionnelle lors des débordements de la rivière.
    Cette renaturation permet également d’augmenter la surface de milieux naturels propices à l’implantation et à la vie d’animaux et de végétaux, notamment :

    • une prairie alluviale de 14 ha gérée en fauchage tardif par un agriculteur et propice à l’implantation d’une flore caractéristique de la prairie d’intérêt communautaire (Natura 2000), habitat potentiel pour des espèces de type papillons (Damier de la succise, Cuivré des marais) et territoire de chasse pour les chauves-souris et les libellules (Gomphe de Graslin).
    • un bras mort dont la surface est augmentée de 150% propice à :
      la reproduction de poissons (brochets, bouvières)
      la vie des batraciens (crapauds, grenouilles)
      la vie des reptiles (couleuvre verte jaune, couleuvre vipérine).
    • des habitats favorables à l’implantation d’espèces d’oiseaux: Martin pêcheur et Hirondelle des rivages sur les berges sableuses abruptes, Petits Gravelots sur les grèves de galets, Hérons dans les saulaies et Grues cendrées et cigognes au niveau de la prairie humide.
    • des frayères reconstituées dans le lit vif de la rivière pour des espèces piscicoles protégées comme la Lamproie marine, le Toxostome, la Grande Alose, le Chabot.
    • des corridors écologiques (trame verte) renforcés en qualité et en surface avec la plantation de 10 000 arbres et arbustes propices aux chiroptères arboricoles, à la Loutre d’Europe et autres micromammifères, aux passereaux.

    Cet espace nouvellement renaturé devrait fournir des bénéfices favorables aux activités humaines, notamment grâce à:

    • un espace d’épanchement des crues sur 22 ha ;
    • un espace utile à l’autoépuration de la ressource en eau permettant des coûts évités de dénitrification estimés de 200 000 à 250 000 euros.

     

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    Le mercredi 13 mars, EPIDOR avec le bureau d’étude BIOTEC, ont présenté aux riverains de la commune de Pessac-sur-Dordogne le projet de restauration écologique du bras de la Croix-Bernède.

    EPIDOR est le maitre d’ouvrage de ces opérations qui sont visées à partir de septembre 2024, dans le cadre du programme d’action du projet LIFE rivière Dordogne.

    Localisation du projet de restauration du bras de la Croix-Bernède © BIOTEC

    Le site de la Croix-Bernède, situé sur la commune de Pessac-sur-Dordogne, est un des rare bras mort de la rivière Dordogne girondine. Il est situé sur un tronçon de rivière relativement peu mobile, avec une faible présence d’annexes hydrauliques (bras vifs, bras morts, prairies inondables…).

    Jusqu’à la moitié du siècle dernier, le bras mort de la Croix-Bernède et la bande rivulaire jusqu’au lieu dit « le Sablat » sont le siège d’une diversité de végétations (saulaies, peupleraies) et d’une riche mosaïque d’habitats (mégaphorbiaies, surfaces de végétations amphibies dites pionnières). En l’espace d’une cinquantaine d’années, ces milieux ont progressivement été remplacés par des boisements à bois dur, constitués d’érable négundo et d’autres espèces exotiques envahissantes comme la renouée du japon en sous-bois. Sans intervention, aucune régénération spontanée n’est attendue et le milieu tend à continuer à se fermer et à s’homogénéiser.

    Le projet réfléchi par le bureau d’étude BIOTEC vise en particulier à reconstituer des chenaux pour alimenter le bras existant et revégétaliser avec des essences arbustives indigènes pour concurrencer les espèces exotiques envahissantes.

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    Le mercredi 13 mars, EPIDOR avec le bureau d’étude BIOTEC, ont présenté aux riverains des communes de Floirac et Saint-Denis-les-Martel le projet de restauration écologique du bras mort de Pontou.

    EPIDOR est le maitre d’ouvrage de ces opérations qui sont visées à partir de août-septembre 2024, dans le cadre du programme d’action du projet LIFE rivière Dordogne.

    Présentation du projet de restauration de la couasne de Pontou aux élus, partenaires et riverains  © EPIDOR

    Le site de Pontou, situé sur les communes de Floirac et Saint-Denis-les-Martel, recense une couasne, un bras connecté à la rivière en période de crue et un espace rivulaire largement remanié par les anciennes activitées d’extraction.

    Jusqu’à la moitié du siècle dernier, la couasne de Pontou est le siège d’une grande diversité de milieux (bancs de galets, chenaux de crue et bras vifs), support d’une riche végétation: forêt alluviale, mégaphorbiaies et végétations amphibies dites pionnières. Suite aux activitées d’extraction et l’enfoncement progressif du fond du lit de la rivière, en l’espace d’une cinquantaine d’années, ces milieux ont progressivement été remplacés par des boisements à bois dur, constitués d’érable négundo. Sans intervention, aucune régénération spontanée n’est attendue et le milieu tend à continuer à se fermer et à s’homogénéiser.

    Le projet réfléchi par le bureau d’étude BIOTEC vise en particulier à améliorer la connection du bras mort à la rivière et revégétaliser avec des essences arbustives indigènes pour concurrencer les espèces exotiques envahissantes.

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    Planning des chantiers de restauration 2022 du programme LIFE rivière Dordogne

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    En 2022, trois chantiers de restauration écologiques sont programmés dans le cadre du projet LIFE rivière Dordogne.

    Pour rappel, le projet LIFE rivière Dordogne comporte 30 chantiers de restauration (14 frayères, 10 annexes fluviales, 2 espaces rivulaires et 4 anciennes gravières en lit majeur), qui seront réalisés sur une durée de 6 ans avec un budget global de 8,8 M €. Les méthodes de restauration employées sont principalement des travaux de reconfiguration topographique par déblais/remblais et des opérations de recharge par injections ciblées de granulats dans le lit mineur.

    Site de la couasne de Borgne de la Dame, Saint-Julien-de-Lampon (24), © Emotion Prod

    Cette année, 2 annexes fluviales et 1 ancienne gravière sont visées par le programme pour des chantiers qui débuterons en aout-septembre prochain :

    • Le site de l’ancienne gravière de Gaule, avec la maitrise d’ouvrage d’EPIDOR, sur les communes de Veyrignac et Carsac-Aillac (24). Ce site d’une surface de 13 ha, comporte des parcelles qui sont en cours d’acquisition par la communauté de commune du pays de Fénelon (CCPF). Les travaux prévoient la réhabilitation d’une zone humide de 10 000 m², la création d’un bras vif et le comblement de bassins d’extraction.
    • La couasne de Borgne de la Dame (3,5 ha) à Saint-Julien-de-Lampon (24) avec la maitrise d’ouvrage d’EPIDOR. Le chantier de restauration vise la réhabilitation d’une zone humide de 3058 m², support d’une végétation semi-aquatique, et l’ouverture de l’entrée de la couasne qui est en cours de fermeture.
    • La couasne de Boutière (2,5 ha) à Creysse (46), avec la maitrise d’ouvrage du syndicat mixte Dordogne moyenne Cère aval (SMDMCA). Réhabilitation d’une zone humide de 1620 m², support d’une végétation semi-aquatique, et ouverture de l’entrée de la couasne.

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    La restauration de la couasne des Carretiers, sur les bords de la Dordogne girondine

    La restauration de la couasne des Carretiers, sur les bords de la Dordogne girondine

    Le 4 février les élus du comité syndical d’EPIDOR ont inauguré le premier chantier réalisé dans le cadre du programme Life rivière Dordogne

     

    Pour mieux réagir aux effets du changement climatique, les rivières et les milieux aquatiques doivent être « en bonne santé ». C’est l’objectif d’EPIDOR qui a réuni son comité syndical à Sainte-Foy-la-Grande, sur les rives de la Dordogne, en Gironde, vendredi 4 février 2022. « Depuis près de trente ans, nous travaillons au développement harmonieux du bassin de la Dordogne, au bénéfice de la biodiversité et des hommes qui vivent et travaillent sur nos territoires » a déclaré Germinal PEIRO, président d’EPIDOR et président du Conseil départemental de la Dordogne, en ouvrant cette réunion.

     

    Des sources de la Dordogne, dans le Puy-de-Dôme, à Sainte-Foy la-Grande, en Gironde, EPIDOR développe des projets qui croisent les enjeux de l’eau et du développement durable. C’est le cas avec la restauration du bras mort des Carretiers, situé sur la rive gauche de la Dordogne, sur la commune de Saint-Avit-Saint-Nazaire.

    Les élus membres d’EPIDOR en visite sur le site restauré du bras mort des Carretiers, commune de Saint-Avit-Saint-Nazaire, Gironde – 4 février 2022. De gauche à droite : Nicolas Ilbert, Directeur régional de la délégation Atlantique-Dordogne Agence de l’eau Adour-Garonne ; Christophe Ladurelle, Direction de la Valorisation des Ressources et Territoires du Conseil départemental de la Gironde ; Roland Thieleke, Directeur d’EPIDOR ; Catherine Marlas, Vice-Présidente d’EPIDOR, Conseillère départemental du canton des Marches du Sud Quercy et Présidente du PNR Causses du Quercy (Lot) ; Olivier Guerri, adjoint au directeur et responsable du pôle études et expertises à EPIDOR ; Laurent Fritsch, Maire de Saint-Avit-Saint-Nazaire (Gironde) ; Laurent Decaux, Directeur régional de la SHEM ; Germinal Peiro, Président du Conseil départemental de la Dordogne et Président d’EPIDOR ; Christelle Guionie, Conseillère départemental du canton du Réolais et des bastide (Gironde) ; Bernard Reynal, Vice-Président de l’association des maires de la Corrèze et maire d’Astaillac ; Stéphane Dobbels, Conseiller départemental du canton de Trélissac (Dordogne) ; Gaëligue JOS, Conseillère départemental du canton de Martel (Lot) ; Frédéric Moinot, responsable du pôle espaces et territoires à EPIDOR ; Régis Villepontoux, Conseiller départemental du canton de Souillac (Lot) ;
    Amélie Bresson, chargée de mission PTGE du bassin de l’Isle ; Violaine Delpech-Fraysse, Conseillère départementale du canton de Souillac (Lot) © EPIDOR

    D’importants travaux de restauration réalisés par EPIDOR entre septembre 2021 et décembre 2021 ont permis de reconnecter un bras de la Dordogne de deux hectares de superficie et de restaurer un espace de zones humides de quatre hectares. Des travaux de plantation seront effectués au printemps 2022 afin de parfaire ce chantier. Ce site représente, aujourd’hui, le plus grand bras mort fonctionnel dans ce secteur. Le bras des Carretiers fera l’objet de suivis menés avec la fédération de pêche de la Gironde, principalement vis-à-vis de la qualité de la fraie piscicole. Les espèces et les habitats naturels qui pourront se développer seront suivis sur une période de cinq ans.

     

     

    « Le programme LIFE rivière Dordogne, mené par EPIDOR, est un sacré coup de pouce pour la rivière Dordogne » a déclaré M. Laurent FRITSCH, maire de Saint Avit Saint Nazaire. Mme Christelle GUIONIE, maire de Sainte-Foy-la-Grande, mesure l’intérêt potentiel de tels chantiers pour renforcer la qualité de vie et l’attractivité des communes riveraines de la Dordogne. A peine les travaux achevés, les habitant de ces communes ont déjà manifesté leur grande satisfaction. Le bras était à sec depuis des années. Aujourd’hui, il va constituer une zone humide intéressante pour la biodiversité et le paysages.

    Près d’une trentaine d’opérations de restauration de bras morts, de frayères de poissons migrateurs, de berges enrochées et d’anciennes gravières sont programmées dans le cadre du programme LIFE Rivière Dordogne, pour un montant de près de 9 millions d’Euros d’ici 2026, avec le soutien de l’Europe et de l’Agence de l’eau Adour Garonne

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